4.5.16


A la maison basse dans le creux
par Francis Bugarin
« La poésie est bien plus que l’écriture de poèmes. C’est une vision du monde. Elle embrasse tout, la musique, la philosophie, l’histoire... » Cette affirmation d’Adonis (Ali Ahmed Saïd Esber), le grand poète syrien, est reprise sous une autre forme par Patrick Deville, l’auteur notamment de Kampuchéa et de Peste et choléra, lors d’un entretien publié dans la revue Reliefs : « …la poésie, comme l’emploie Antonin Artaud quand il parle de la poésie de Van Gogh et cela que ce soit à propos du langage, de la peinture ou du marbre : c’est une saisie poétique du réel qui concourt à une autre vision… »
Si donc la poésie offre une autre vision du réel au travers d’œuvres écrites, musicales, picturales ou sculpturales, alors, l’ouvrage que Francis Bugarin vient de publier aux éditions Librairie Olympique est éminemment poétique. En effet, À la Maison basse dans le creux n’est pas, comme on pourrait le croire au premier abord, le récit d’un enfant se construisant jusqu’à l’âge adulte. C’est une  recherche poétique qui tend à faire éclore parmi les souvenirs une autre réalité que le simple vécu.
Jamais nommé, le personnage du livre assiste malgré lui au décès volontaire de sa mère qui avait indirectement exigé sa présence. Dans ses derniers instants, celle-ci employait le “on” qu’il percevait comme fusionnel. Prenant appui sur cette confusion, cette communion qui aurait pu être un gouffre, le texte est écrit à la troisième personne. Entre passé et présent, dans un style sensible, une suite d’histoires,  de confessions, d’expériences fragiles se trament, s’articulent pour chercher, dans un cheminement parfois étrange, le sourire perdu de la mère. A la place de ce sourire tant désiré, c’est au rire perfide de la mélancolie qu’il est confronté.

Avec La maison basse dans le creux et après Mettre en oubli, Francis Bugarin, peintre connu et reconnu, poursuit une quête poétique commencée avec sa série de neuf œuvres picturales en cours de réalisation qu’il a intitulé « Les IX conjectures. » Il s’interroge sur l’absence et la présence, sur le verbe qui les révèlent, sur les relations qui s’établissent entre la parole, la perception par les sens, les images et la façon dont chacun construit sa réalité ou, plutôt, ses réalités du monde qui nous entoure.

30.11.14


D’AMOUR ET DE GUERRE
FESTIVAL DES LITTERATURES DU MONDE
Du 28 novembre au 7 décembre 2014

La Librairie Olympique de Bordeaux est partenaire de Lettres du monde - D'amour et de guerre, festival des littératures du monde.
 

Samedi 6 décembre
Librairie Olympique, 19h
Lointains, si proches

Conversation-lecture entre l’écrivain Tabish Khair et Valérie Millet, éditrice Le Sonneur.
Interprète de l’anglais Patricia Barbe-Girault

Né à Gaya, dans le Bihar, en 1966, Tabish Khair est professeur de littérature à l’université d’Aarhus, au Danemark où il vit aujourd’hui. Poète, romancier, journaliste, critique littéraire, Tabish Khair a publié son premier recueil de poèmes, Where Parallel Lines Meet, en 2000 chez Penguin. Son premier roman, Apaiser la poussière, publié aux Éditions du Sonneur en 2010, fut sélectionné pour le Encore Award, prix décerné par la Société britannique des Auteurs. Sera publié en 2013, toujours aux éditions du Sonneur, A propos d’un thug, qui se situe dans le Londres victorien. En octobre 2013, Comment lutter contre le terrorisme islamiste dans la position du missionnaire est un roman audacieux, où Tabish Khair met en lumière, avec un humour rare et une vivacité réjouissante, la mince frontière entre foi et fanatisme, jugement et préjugé, destin individuel et histoire collective.
 

Librairie Olympique
23, rue Rode - Place du Marché des Chartrons - Bordeaux
Ligne C - Place Paul Doumer
05 56 01 03 90 - libolympique@aliceadsl.fr


29.11.14


La Librairie Olympique est heureuse de vous inviter à une rencontre avec
 

Francis Bugarin,

qui présentera et dédicacera son ouvrage

METTRE EN OUBLI,

le vendredi 5 décembre
à 19 heures
à la Librairie Olympique
 

http://bordeaux-marche-de-la-poesie.fr/francis-bugarin-mettre-en-oubli/

23, rue Rode - Place du Marché des Chartrons - Bordeaux
Ligne C - Place Paul Doumer
05 56 01 03 90 - libolympique@aliceadsl.fr


La Librairie Olympique recevra
Claire Massart

le 

jeudi 4 décembre à 18 heures

pour son dernier recueil



L'oubli des étangs (éd. du Greffier).



Claire Massart  poursuit avec cette nouvelle livraison son chemin philosophique en interrogeant la permanence fragile de la nature et des êtres.
 

La rencontre sera animée par Dominique BOUDOU.

http://tempesdutemps.over-blog.fr/
 

Librairie Olympique
23, rue Rode - Place du Marché des Chartrons - Bordeaux
Ligne C - Place Paul Doumer
05 56 01 03 90 - libolympique@aliceadsl.fr


6.7.14

Francis Bugarin - Mettre en oubli


La dernière œuvre éditée par la Librairie olympique n’est pas de la poésie mais, à coup sûr, elle est un acte poétique et même un acte poétique insurrectionnel dans le sens d’Aimé Césaire : « Et la poésie est insurrection contre la société parce que dévotion au mythe déserté ou éloigné ou oblitéré.
On ne bâtit pas une civilisation à coups d'écoles, à coups de cliniques, à coups de statistiques.
Seul l'esprit poétique corrode et bâtit, retranche et vivifie. 
»

Francis Bugarin est un peintre reconnu et connu. Il a même enseigné la peinture et la couleur dans des Écoles des Beaux-Arts pendant quelque quarante années. Pourtant, il est daltonien ! Comment cela est-il possible ?

« Parce que, paradoxalement, il suffisait de nommer les couleurs pour les voir, » répond Francis Bugarin qui poursuit : « Ce faisant, elles advenaient à la présence à partir de leur absence. Elles se révélaient par leur nom, par la parole qui leur disait d’être ; je pratiquais cette démarche dans le secret, je ne me l’avouais que discrètement. »

Cette étrangeté, cet incompréhensible phénomène, pousse Francis Bugarin à s’interroger sur l’absence, la présence dans la parole, le verbe, la perception, leurs relations et celles qui s’établissent avec les images et l’idée de réalité dans le monde contemporain.

Francis Bugarin vous livre le fruit de ses réflexions dans un texte entrelacé, didactique, discursif, mêlant théologie, philosophie, analyse artistique et expérience personnelle. Avec ce maillage, il élabore, sous forme de conjecture, et présente au lecteur des propositions et une prospective tournées vers l’espérance et l’inattendu.


Mettre en oubli – Francis Bugarin, 358 pages, 22€.

22.5.14

                   Le vendredi 20 juin à 19h, 
                               présentation 
                                     de

                      Un Tango pour la vie

                          de Paloma Léon
  
                                                         La rencontre sera animée 
                                                                        par 
                                       Maïlen Lafite, 
                                                        universitaire à Bordeaux 3.

Enfant de l’exil, Paloma León retrace le chemin de Manuel et Prudencia, ses parents, dans l'Espagne en guerre et sur leur terre d'accueil, la France: lettres, témoignages et souvenirs construisent avec poésie et tendresse, au rythme d’un vieux tango de Carlos Gardel – Adiós muchachos – le récit à la fois dramatique et poignant de leur vie. Un hommage à leurs combats pour la paix et la liberté.
Préfaces de Paul Estrade et Manuel Rivas.

Paloma León est née à Tulle (Corrèze).
Cofondatrice de l’Ateneo Republicano du Limousin, elle est enseignante, traductrice et poète. Elle a notamment traduit le célèbre écrivain et poète galicien Manuel Rivas.
Elle signe aux Editions « Les Monédières » son premier ouvrage en tant qu’auteure.
         

Jean-Claude BILLOU 

serait heureux de votre présence lors de la signature de son deuxième livre de poésie

LA FACE CACHÉE DES APPARENCES

le 
15 juin 2014
à partir de 19heures

5.4.13

Littérature indienne


L'association Ganapati  et la Librairie Olympique
proposent 
des lectures croisées sur la littérature indienne 
le jeudi 

11 avril à 19h30

 La chanson du jardinier de Kalpana Swaminathan
et de 

 Compartiment pour dames de  Anita Nair