14.4.11

Rencontre avec Bernard Turle

UNE HEURE AVANT L'ATTENTAT

DE

BERNARD TURLE

les Promeneurs Solitaires

L’Inde nous fascine, nous attire, parfois nous horrifie mais ne se livre pas. Elle se dérobe, échappe à l’œil de l’objectif qui produit des photos trop lisses.

Il faut la sensibilité du regard de Bernard Turle, son amour du sous-continent et des mots pour nous en offrir une vision forcément subjective, mais oh combien plus juste que de froides descriptions analytiques. Depuis plus de trente ans, ce grand traducteur observe ce pays aux innombrables langues où il se retrouve analphabète. Alors, c’est avec tout son être et tout son art qu’il traduit pour nous images, sons, odeurs, scènes apparemment indéchiffrables...


Mercredi 4 mai à partir de 18h30

BERNARD TURLE

partagera avec nous un instant de sa longue histoire avec

l’INDE


Bloqué dans un appartement de Bombay pendant les trois jours du couvre-feu imposé à une partie de la ville lors des attentats des 26-29 novembre 2008, le narrateur est particulièrement affecté par la tuerie de la gare CST, dont il vient de photographier les voyageurs. Alors que les médias se concentrent sur les prises d’otages dans les cinq étoiles, il pleure les gens simples qui ont péri à la gare – symboles de toute une catégorie d’Indiens victimes de la nouvelle Inde.

Tandis que retentissent des explosions sporadiques non loin de sa confortable chambre d’ami, il a tout le loisir de se remémorer ses périples dans le sous-continent, effectués sur fond de mondialisation, favorable aux uns, subie par les autres.

La nouvelle donne indienne nécessite un état des lieux, dont le bilan n’est pas sans rapport avec les événements dramatiques qui se déroulent à l’extérieur du huis clos dans lequel le narrateur se retrouve confronté à « son » Inde.

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