LETTRES DU MONDE 2011 / ARGENTINA
Soirée d’ouverture
MERCREDI 5 OCTOBRE
à 18h
Restaurant El Nacional
place du Marché des Chartrons
avec
la librairie Olympique,
Le gaucho Martín Fierro
de José HERNÁNDEZ
par Juan Carlos ROSSI
lecture, chant et guitare
Carlos Rossi, auteur, compositeur, interprète, originaire de la Patagonie argentine, présente en musique sa traduction-adaptation du premier livre de José Hernández, publié en 1872, Le gaucho Martín Fierro. « Livre national des argentins », livre culte comme l'est le Don Quichotte de Cervantès pour l’Espagne, ce long poème épique raconte la vie du gaucho Martín Fierro à la fin du XIXe siècle, dans les temps rudes de la lutte entre les indiens, libres habitants de la Pampa, et l'armée des envahisseurs émigrés venus d'Europe.Depuis sa publication il est devenu en quelque sorte un texte mythique et fondateur d'une nouvelle nation et représente encore aujourd’hui pour beaucoup l’essence même de l’Argentine traditionnelle. Il est de nouveau disponible en français grâce à l’initiative de Régis Brauchli, éditeur qui suggéra à Juan Carlos Rossi de le traduire.
Places limitées. Réservation conseillée 05 56 96 71 86 ou lettresdumonde@free.fr
SAMEDI 15 OCTOBRE
Librairie Olympique à 18h30
Rencontre avec l’écrivain Sergio CHEJFEC
Né à Buenos Aires en 1956 dans une famille d’origine juive polonaise, Sergio Chejfec a vécu au Vénézuela où il dirigeait la revue Nueva Sociedad. Il est installé aujourd’hui à New-York. Salué par ses pairs comme par la critique en Amérique latine et en Espagne, il a publié plusieurs romans, des recueils de poèmes et d’essais. Les Malades (traduit par François Gaudry) figure dans le recueil Nouvelles d’Argentine (Magellan et cie, 2010) et Mes deux mondes (Passage du Nord Ouest, 2011), son dixième roman mais le premier à être traduit (par Claude Murcia) en français, fut considéré par la revue espagnole Quimera comme l’un des deux meilleurs romans de l’année 2008 et salué par l’écrivain Enrique Vila-Matas, qui en a signé la préface.
« Cette longue promenade, menée par une prose aux phrases parfois ahurissantes, nous ramène au souvenir d'auteurs remarquables comme Sebald, Saer et Aira. Puis, nous réalisons que Chejfec ne ressemble à personne, qu'il a choisi son propre chemin, insolite et unique. Il semble appartenir à cette race d'écrivains apparue il y a bien longtemps, au temps où Proust méprisait une littérature réduite à un défilé cinématographique des choses. » Enrique Vila-Matas.
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